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Comment un village, puis une paroisse, ont pu naître au croisement d’une route et d’un fleuve, dotés rapidement d’une église et d’un territoire à gérer, à travers les époques gallo-romaines, mérovingiennes et carolingiennes.

La terre et la paroisse de Cheratte, démembrées et reconstituées lors de la constitution du comté de Dalhem, ont suivi les aventures de ce comté dont Cheratte a fait partie, sous les comtes et ducs successifs, jusqu’à la vente par les Espagnols de cette terre à un seigneur local.

Ensuite, la terre de Cheratte deviendra indépendante sous les seigneurs d’Argenteau, puis de Saroléa. Elle le restera jusqu’à la révolution française et la fin de l’Ancien Régime.

La République française, puis l’Empire, le Royaume des Pays-Bas, puis de Belgique; réorganisent la vie Cherattoise et dotent la Commune et la Paroisse de structures nouvelles, dont nous sommes encore les héritiers aujourd’hui.